Chlorella pyrenoïdosa ou sorokiniana ?
Certains prétendent que la chlorella pyrenoïdosa n’existe pas. C’est en fait la conséquence des incohérences et erreurs détectées dans certaines études scientifiques plus anciennes.
Les souches qui ont été historiquement assignées à l’espèce Chlorella pyrenoidosa sont vraisemblablement mal identifiées. La plupart des souches autrefois désignées sous ce terme ont été renommées en Chlorella vulgaris, Chlorella sorokiniana ou Chlorella fusca, cette dernière ayant été transférée au genre Scenedesmus (Huss et al., 1999 ; Ullmann, 2006 ; Roshon, comm. pers.). Cependant, le travail de reclassification n’est pas terminé.
Il est désormais admis dans le monde scientifique que de nombreuses cultures de chlorella pyrenoïdosa étudiées par le passé font en fait référence à ce qu’on nomme aujourd’hui l’espèce chlorella sorokiniana.
Au niveau des principaux producteurs de chlorella, des analyses et des certifications ont permis de déterminer précisément quelles étaient les souches cultivées et, lorsque cela s’applique, les appellations pyrenoïdosa sont progressivement remplacées par sorokiniana.
L’espèce chlorella sorokiniana est nommée d’après son isolateur, le Dr Constantine Sorokin, qui a publié des informations détaillées sur cette espèce de chlorella (comme Chlorellu pyrenoidosu Chick, souche 7-1 1-05) isolée à partir d’un échantillon prélevé le 10 juin 1951 sur le campus de l’Université du Texas à Austin. Elle semble étroitement liée, en raison de son taux de croissance rapide, à la chlorella regularis qui pousse vigoureusement. Mais sa capacité à croître avec une grande rapidité à des températures élevées justifie de lui donner le rang d’espèce.