Chlorella

Digestibilité de la Chlorella

De quelle Chlorella parle-t-on ?

Avant tout, il faut noter une différence fondamentale entre les Chlorella proposées sur le marché, selon qu’il s’agisse de Chlorella Vulgaris et de Chlorella pyrenoïdosa. Vous constaterez donc que les allégations de certains producteurs ne s’appliquent pas à l’ensemble des Chlorella.

Typiquement, l’une est plus facile à digérer (vulgaris) car sa paroi cellulaire est peu épaisse (il ne faut donc pas la briser mais cela diminue sa capacité à lier les métaux et réduit son apport en nutriments précieux). L’autre (pyrenoïdosa), par contre, lie plus efficacement les métaux lourds mais nécessite un traitement adéquat de la paroi cellulaire pour la rendre plus digeste.

Sans traitement préalable, le taux de digestibilité de la Chlorella pyrenoïdosa serait inférieur à 50% chez les êtres humains.En effet, la membrane cellulaire de cette algue d’eau douce est extrêmement solide. Car à la différence des autres organismes unicellulaires, elle possède trois couches au lieu de deux. Les nutriments qui s’y trouvent sont ainsi protégés par cette épaisse paroi cellulaire. C’est donc elle qui doit être ouverte pour que notre organisme puisse bénéficier de tous les nutriments contenus à l’intérieur.

Procédés pour accroître la digestibilité de la Chlorella pyrenoidosa

De nombreux producteurs se sont penchés sur le problème de la digestibilité de la Chlorella. Et ils ont inventé divers procédés pour « craquer » les parois de la cellule.

La méthode la plus courante est le fraisage ou le meulage. Toutefois, même si ce processus est très efficace pour briser la paroi cellulaire en petits fragments et rendre la chlorella traitée plus digeste, il est destructeur pour les nutriments contenus avec les parois cellulaires, car le fraisage écrase complètement la cellule ouverte et expose les éléments nutritifs, réduisant ainsi leur valeur nutritive.

Les procédés mécaniques pour briser la membrane cellulaire permettent d’atteindre un coefficient de digestibilité de 75%, seuil en dessous duquel il ne faut pas descendre, faute de quoi la Chlorella, en transit dans les intestins, ne pourrait pas absorber les poisons. Non-traitée la Chlorella «glisserait» simplement dans les intestins et serait éliminée sans avoir pu agir sur notre organisme.

D’autres producteurs enfin sont parvenus, grâce à un procédé de dessiccation modérée, à augmenter à 80% la digestibilité de la Chlorella. Vous pouvez ainsi tirer le maximum de profit de la richesse des apports en vitamines et antioxydants de la Chlorella pyrenoïdosa !